La fracture numérique…
Aujourd’hui l’Afrique demeure sous-équipée dans presque tous les domaines et les nouvelles technologies ne font pas exception à la règle. Au Togo l’informatique est presque inexistante au sein des structures éducatives, quelques étudiants privilégiés sont formés sur des logiciels propriétaires dont les licences leurs seront financièrement inaccessibles quand ils sortiront de l’école. La solution se trouve donc en amont, avec la diffusion des logiciels libres au sein des écoles, pour permettre aux jeunes de ne plus devoir pirater les outils une fois leurs études terminées.
Le logiciel libre est souvent la première pierre pour l’entrepreneuriat, et le véritable levier d’une transformation sociale en marche. Nos amis partenaires de l’association togolaise JUMP Lab’Orione en sont convaincus, les outils numériques contribuent aux solutions pertinentes et pérennes pour apporter des réponses locales aux problèmes quotidiens des Africains.
Promouvoir le logiciel libre…
Montpel’libre et API (Action of Public Interest) organisaient les Rencontres Amicales Francophones du Logiciel Libre dans la ville de Montpellier. Elles succèdent aux Rencontres Afrique France du Logiciel Libre car leur cadre géographique s’agrandit. Des présentiels sont organisés dans plusieurs villes francophones : Abidjan, Béjaïa, Dakar, Lomé, Meknès, Montpellier, Niamey, Ouagadougou et Sfax, qui se lient en distanciel, du mercredi 20 au dimanche 24 mars 2024 pour échanger informations et points de vue.
Ce sont cinq jours de conférences, d’ateliers, de tables rondes, et de contributions, sur la philosophie, le développement et l’usage du Logiciel Libre, de la culture libre et des communs numériques en Afrique et en francophonie.
Ce samedi Patrick et Yves du collectif Emmabuntüs étaient invités à parler de l’utilisation de Linux pour le réemploi et la formation, et comment Linux peut être une solution pour le réemploi et la formation en France et en Afrique.